KALARIPPAYATTU( mise à jour le 1/9)


Avant mon départ, Sheeba m'avait demandé si la pratique d'un sport m' intéresserait !!
et en même temps elle me proposait des cours de KALARIPPAYATTU. j'ai un peu regardé sur internet ... oui pourquoi pas , pour connaitre un petit peu mieux un art bien de là bas !!!

HéHé ..... je suis allé faire mon inscription ...

le lieu est sacré, prière .
petite cérémonie ou le maitre va accepter de me former.

avant chaque cours (j'en ai eu déjà 3) je dois m'enduire d’huile pour prévenir des refroidissements, des froissements musculaires (des pieds à la tête ...cheveux inclus !!!!!!!)… Après m’être prosterné devant les divinités et le Gurukkal commence la formation initiale, le Meithari. j' apprend différents types de lancers de jambe, des postures , des sauts et des exercices de souplesse constituant la base de l’enseignement du kalaripayat.

je suis dans un cours avec seulement des adultes !!

je garde le meilleur pour la fin :

 les cours ont lieu trois fois par semaine de 6h à 7h DU MATIN (donc lever 5h30 normal ...)
les lundis, mercredis et vendredis !!!!!!!!!!!!!!!!

Après les cours je suis joliment coloré marron de terre collée un petit peu partout (l'huile aidant !!!)
je rentre ....douche !!!! et je file en cours ...et oui j'ai cours tous les jours du lundi au samedi inclu de 9h à 16 h 30 .

 ceci dit j'adore cet art martial !!







La cérémonie d'acceptation réciproque du Maître et du Disciple


Il se pratique à même la terre battue, dans un espace creusé selon des codes prescrits par les textes anciens.après les cours ......vous voyez mes pieds ? eh bien c'est pareil ...en pire ....sur les bras ...

 


« Tout art martial est la transmission de techniques et de tactiques de combat, mais aussi d’un symbolisme porteur de messages codés à plusieurs niveaux et qui ne révèlent leurs secrets qu’après des années ou une vie de pratique... ».

La discipline du Kalarippayat est un chemin vers une connaissance profonde du corps humain et de l’utilisation de l’énergie, issu du Kérala (sud de l’Inde) et pratiqué par les Nayars (caste guerrière). 



Me voici après un entrainement avec des marques de terre un petit peu réparties ....


 


Le mot Kalari signifie gymnase et Payat art de combat. Le Kalari, construit selon des codes prescrits dans les textes anciens, était et demeure aussi sacré qu’un lieu de prières.

 Le maître de Kalari, respectueusement appelé Gurukkal, était son chef incontesté ; son pouvoir sur les élèves était égal, sinon supérieur, à celui des parents.

 Chaque village possédait son Kalari où tous les enfants, adolescents et hommes venaient s’entraîner. Les fillettes pratiquaient jusqu'à l’âge de la puberté et pouvaient, ensuite, choisir de continuer ou non leur entraînement.

 

L’âge idéal pour entrer au Kalari était sept ou huit ans. Un jeune garçon de cet âge, confié au maître, ne quittait le Kalari qu’après être devenu aussi parfait guerrier qu’accompli dans son éducation.


De nos jours le Kalari est destiné uniquement à l’enseignement du Kalarippayat et aux techniques médicales qui y sont associées.

 Les jeunes gens admis dans le Kalari doivent commencer leur apprentissage par une série de massages qui dure quinze jours.

Ensuite, l’élève aborde l’entraînement physique proprement dit par une série d’exercices de contrôle du corps évoluant du simple lancer de jambes aux plus complexes rotations et torsions du corps.

Il étudie également des positions et des mouvements inspirés de la gestuelle animale : éléphant, cheval, lion, serpent, poisson.

Le Kalaripayat est aussi un art féminin qui se rapproche des danses sacrées


Ce qui permet au pratiquant d’évoluer au travers de la compréhension vécue des divers éléments naturels comme la terre, l’eau, le feu, l’air.

 

Ce qui n'exclut pas une certaine virilité !
Le surnom de "malabar" vient du nom des habitants de la côte des malabars !


La combinaison de tous ces exercices a donné naissance à des séquences bien définies qui constituent les Maippayats ; séquences courtes et intensives, à la fois martiales et artistiques.

 

 

Les positions de base s’enchaînent dans des mouvements coulés puisant leur énergie dans la terre pour mieux projeter le corps dans l’espace. 

 

 Dur dur la souplesse



 Je ne suis pas très bronzé lol

Cet entraînement est aussi une gestuelle symbolique et un exercice de concentration.

Cette pratique quotidienne permet à l’individu de maintenir son corps en excellente condition physique, de renforcer son mental et d’acquérir le contrôle de soi.

 Des postures qui renforcent les articulations tout en assouplissant les muscles et les tendons !


Arrivé à ce stade, l’étudiant peut être introduit dans l’art du maniement des armes.

 

 Les combattants revêtent le Kasha qui est une pièce d’étoffe nouée autour des reins et dont une bande passe entre les jambes afin d’être fixée dans le dos.


Le port du Kasha renforce la tenue de la colonne vertébrale et protège les parties vitales tandis que le corps du pratiquant est enduit d’une huile médicinale.









22 août 


 Avant et après l'entrainement !


liens utilisés :

http://www.tao-yin.com/wai-jia/Kalaripayat.html
http://kalaripayat-bordeaux.org/le-kalaripayatt

 c'est le slip du kalaripayat mais normalement c'est sans calecon en dessous, par dessus on met le pantalon... je me suis fait attrapé une fois par le prof qui a remarqué mon calecon ...bon je continue à le  garder qd même lol !!






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